Carte scolaire Celleneuve/Petit Bard : Ça coince

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La décision de la Mairie de Montpellier sur la sectorisation des école Léo Malet et Pape Carpentier ne plaît pas aux parents. Les mères de familles concernées se sont rendues à l’Hôtel de Ville à Port Marianne pour y déposer une dérogation.

La décision de la Mairie de Montpellier sur la carte scolaire concernant l es écoles Léo Malet et Pape Carpentier ne plaît pas aux parents. Les mères de familles concernées se sont rendues à l’Hôtel de Ville à Port Marianne mardi 19 janvier et y ont déposé une dérogation.

  La Mairie de Montpellier a décidé de modifié la carte scolaire pour la prochaine rentrée 2016. Plusieurs familles sont donc obligées de scolariser leurs enfants dans les écoles du Petit Bard. « Pour moi c’est juste impossible de mettre mon enfant au Petit Bard alors qu’à Celleneuve, j’habite à deux minutes de l’école » rapporte Ousrir .  Pour Fatima, mère de d’un garçon de six ans et d’une fille de huit ans, scolarisés à Celleneuve, c’est également inimaginable d’accepter cette nouvelle décision prise le 15 décembre dernier. « Mes enfants vont être séparés. J’ai ma fille à Léo Malet, elle ne peut pas partir toute seule à l’école. Mon fils va rentrer en primaire en septembre au Petit Bard. » La situation va être compliquée. Les écoles Pape Carpentier et Léo Malet étant saturée, la diminution du périmètre scolaire de ces écoles Geneviève Bon et Louis Armstrong, Michelet et Delteil permettrait l’inscription des enfants sur des écoles de proximité disposant de locaux suffisants. Ce découpage de la carte devrait donc rééquilibrer les effectifs. Onze rues dépendant actuellement des écoles Carpentier et Léo Malet seraient rattachées aux écoles Bon et Armstrong. Dix rues dépendant actuellement de la maternelle Jeanne Deroin serait rattachées aux établissements Michelet et Delteil.
                

 

 » Le quartier du Petit Bard/Pergola manque d’enfants. Les familles obtenant des logements dans d’autres secteur de la ville s’en vont et les écoles se vident,  explique Khadija En Naseri, déléguée à la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE). Pour les familles, cette sectorisation ne convient pas. Mardi donc, la délégation de parents a rencontré Djamel Boumaaz, conseiller municipal d’opposition, qui leur tendu l’oreille. « Voir des mamans s’inquiéter de l’avenir de leurs enfants est un bon exemple. Elles prônent la mixité sociale. Çà vient d’en-bas, çà vient du peuple. Et le vivre ensemble passe aussi par l’affectation de logements sociaux ou pas. Le mal est beaucoup plus profond que ce redécoupage. Les écoles ne sont que la conséquence. »  Au delà de recevoir ces mères, l’élu souhaite également interpeler le Maire. Il leur a proposé de déposer une demande dérogation. Isabelle Marsalla, déléguée à la Réussite éducative  leur a fixé rendez-vous d’ici la fin janvier. Une audience devrait, par ailleurs, avoir lieu en compagnie de la Direction des établissements concernés.  

JEAN-FABRICE TIOUCAGNA

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