Lundi 16 septembre 2019, l’entrepreneur et président du MHR Mohed Altrad officialisait son entrée dans l’arène politique devant un parterre de journalistes.
« Je m’adresse à vous pour vous dire que je suis candidat à la mairie de Montpellier ». Fin du suspense qui durait depuis des mois. Mohed Altrad entre officiellement dans la course, accompagné par Jean-Pierre Grand, sénateur (LR), qui est son conseiller politique et Virgine Rozière ancienne eurodéputée (PRG). Deux soutiens de choix pour briguer son premier mandat. Mohed Altrad veut « rendre (à Montpellier) ce qu’elle m’a donné : la capacité à m’élever (…), à construire mon destin, à devenir plus que ce que je devais être ». Le chef d’entreprise, 31ème fortune de France et la première en Occitanie, entame un nouveau défi personnel. « Je suis capable d’apporter des solutions aux problématiques de Montpellier. Par exemple, ce n’est pas normal que Montpellier soit classée parmi les villes les plus sales de France. Ce n’est pas normal que Montpellier soit classée autour de la centième ville la plus incivilisée » martèle l’entrepreneur. D’ailleurs, ce dernier axe son programme (qui n’est pas encore affiné) autour de trois priorités : d’abord l’économie et l’emploi. La ville a besoin d’être redynamisée avec de nouveaux secteurs porteurs. « La question sociale sera au coeur de mon mandat. Si le chômage s’installe, c’est la désespérance qui nous saisit ». Puis, améliorer la qualité de vie des administrés. Avec une part belle à l’écologie. « Je veux que Montpellier invente le « bien vivre ensemble ». Nous serons un laboratoire ». Et puis enfin, la gouvernance. La ville doit travailler de concert avec la Métropole, le Département et la Région. Et même au-delà.
Son dernier oeuvrage intitulé « Le coeur et l’action » tiré à 20 000 exemplaires sera distribué dans les prochaines semaines.
JEAN-FABRICE TIOUCAGNA