Juan MASSENYA : Télévision, Jeunesse et Parcours

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Juan Massenya, journaliste, animateur et réalisateur de télévision française nous a accordé un entretien à KainaTv. Interrogé par Sonia Batista, Reporter Citoyen Numérique, il évoque dans cette première partie sa jeunesse et son parcours.

« J’étais un enfant plein de joie, plein d’entrain, un brin hyperactif ». Voilà comment Juan Massenya se définit. « Dans les années 70, il y avait un vrai changement de société. La modernité arrivait dans les foyers ».  Pour l’animateur, les mots « origine ethnique » ou « religieuse » se sont imposés très tard dans son quotidien. La mixité sociale prédominait alors. « Il y avait pleins de gens différents. C’était aussi le plein emploi » assure-t-il. C’était SA France idéale. Ensuite, la culture américaine débarque sur le vieux continent… et en France. Le poste de télévision s’impose dans les foyers. « Les parents parlaient d’avenir » se souvient-il. « Nous disions adieu aux années soixante ». Juan fait partie de cette « génération transition ». Avec ses parents, « la relation est très simple. Faite d’amour et d’intérêt ». Pour lui, une nouvelle caste d’enfants est née. Avec ses propres codes. « Nous étions les cobayes de cette tranche qu’on appelle aujourd’hui les « adulescents » ». Ni adolescent ni complètement adulte. Entre les deux.

« La vie c’est un rêve »

« On n’avait pas besoin de rêver mieux » résume le réalisateur. Effectivement, il était entouré d’une bande de copains « qui venaient tous de la campagne. L’avenir nous appartenait. On vivait dans un monde nouveau ». Plus tard, il prend réellement conscience de l’injustice sociale. «On se rend compte que pour certains cela risque d’être plus compliqué que pour d’autres. Tu commences à te construire sur ce sentiment d’injustice et tu ne comprends pas. C’est le terreau propice à la rébellion ».

Côté études, c’était plutôt la galère. L’école de la vie. « C’est là où j’ai eu mes meilleurs diplômes ». « Fouiner », observer, analyser devient une nécessité. A ce moment-là, il se voyait menuisier ou luthier. Le travail du bois l’attirait alors. « Mais à cette époque, être artisan, ouvrier, travailler de ses mains était mal vu », confie Juan. Il obtient un baccalauréat « Sténo-dactylo ». « Sténo. Un métier appelé à disparaître ».

JEAN-FABRICE TIOUCAGNA

Ses émissions :

Teum-teum, C koi Ta Zik? et Vinyle

www.francetvpro.fr/media/7508

www.france.tv/france-o/

 

 

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