Aziz KHALLOUKI : « On se demande comment on peut aider les gens… ».

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Aziz Khallouki : "On se demande commenbt on peut aider les gens..."
Aziz Khallouki : "On se demande comment on peut aider les gens..." Photo Malik El Baroudi

“Je m’appelle Aziz Kallouki, je suis médiateur social au sein de l’association Générations solidaires. La crise que nous traversons en ce moment est inquiétante. Jamais je n’aurai cru qu’un jour on connaîtrait çà. Tout le monde est stressé. Comment on vit çà? Notre association organise des actions diverses habituellement à La Paillade. Nous sommes dans la proximité. Ici, dans notre local situé rue Oxford, nous mettons en place le soutien scolaire, c’est-à-dire les mercredis et samedis. On a vingt-deux enfants inscrits. Les jeunes que nous accompagnons sont soutenus par la CaF 34, la DDCS 34 ainsi que la Métropole. Le confinement a tout bouleversé. Le dernier cours était la veille de l’annonce du reconfinement. Régulièrement, on appelle les familles pour prendre des nouvelles. Nous restons en contact. On se demande comment on peut aider les gens? Comment être utile aux plus isolés? Nous communiquons par mail, par visio. Nous voulons jouer la solidarité, le lien social en aidant nos voisins. C’est très important. La SO-LI-DA-RI-TE : il faut bien insister sur ce point. On s’appuie sur nos cinq jeunes en Service Civique. Aussi des bénévoles, anciens stagiaires, viennent nous prêter main-forte.

Par exemple, pour aller faire des courses ou chercher des médicaments à la pharmacie… Nous aidons les personnes qui ne peuvent pas se déplacer. Nous renseignons les gens dans leurs démarches, les orientons vers nos partenaires aussi quelques fois. Nous avons mis en place l’accueil téléphonique pendant ce reconfinement pour accompagner les habitants. C’est vraiment une situation catastrophique. Logiquement, nous aurions dû être mieux préparés à cette deuxième vague de coronavirus. Je suis impressionné. C’est un moment très dur. Moi, j’essaie de prendre du recul avec tout çà. Nous, adultes, on est capable d’encaisser. Pour les jeunes, c’est plus difficile bien sûr. Je suis triste pour eux, pour l’association.

J’avoue qu’on est un peu perdu en ce moment.Pendant les vacances de la Toussaint, nous devions faire une sortie. Tout a été annulé. On est sollicité tout le temps. Nous gardons le moral”.