Erivan COUTTOLENC : « Je rêve d’un monde plus uni ».

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Erivan COUTTOLENC : "Je rêve d'un monde plus uni".
Erivan COUTTOLENC : "Je rêve d'un monde plus uni".

« Je m’appelle Erivan. J’ai 17 ans. Je viens du Brésil. Je suis né à Sao Paulo, une des villes les plus peuplées du monde. Ça fait maintenant 3 ans que je vis en France. J’ai déménagé plusieurs fois dans des petits appartements. Et depuis deux ans, j’habite en France dans le quartier des Cévennes à Montpellier.

Je suis lycéen en Baccalauréat professionnel « gestion des administrations », orientation que j’ai dû vite choisir à mon arrivée dans le pays. Puis, j’ai découvert une passion pour la programmation. Ma passion, c’est de créer des sites, des softwares. J’ai déjà créé plusieurs sites pour des entreprises.

J’aime les nouvelles technologies, et principalement l’intelligence artificielle, la physique, la compréhension de l’univers. J’aime jouer aux échecs, ça me passionne et aussi lire des livres sur l’entreprenariat. Par ailleurs, j’aime parler avec des gens sur ce qu’ils font, leur projet d’avenir, ça m’inspire. Ça me permet de connaître de nouvelles possibilités pour ma vie personnelle et professionnelle. Ça m’ouvre à d’autres possibilités que la programmation, les échecs, et la physique. Je m’inspire de leur parcours.

Je suis quelqu’un qui a l’esprit ouvert. Je suis né dans une famille qui n’a pas vraiment d’habitudes, de traditions. Je n’ai jamais eu de pression pour faire mes choix, de la manière dont je vais vivre ma vie. Je suis libre de choisir. C’est un type de liberté. Bien sûr, mon père m’influence dans mes choix, mais ne m’a jamais forcé à faire ce dont je n’avais pas envie. La fonction de parents c’est de guider pour que l’on fasse les meilleurs choix pour nous. J’ai compris ça.

Selon moi, aujourd’hui, les jeunes passent beaucoup de temps sur leur téléphone. Les interactions se font beaucoup sur internet, et du coup, on passe beaucoup de temps à ne pas être dans le monde réel. On ignore les problèmes comme la pollution, les violences faites aux femmes par exemples. Beaucoup de jeunes ne voient pas ça. Aussi, les jeunes ne savent pas s’informer, faire la distinction entre les bonnes et les mauvaises sources sur les réseaux. Démêler le vrai du faux. 

J’aimerai changer la façon dont les jeunes voient les choses aujourd’hui. Qu’ils s’informent mieux. Qu’ils soient davantage sensibles au monde qui les entourent, aux problématiques qui les touchent directement.

Aujourd’hui, ce que je changerai, c’est le regard des jeunes, car ce sont eux l’avenir. Que chaque jeune fasse quelque chose pour la planète et qu’ils soient ambitieux pour faire changer le monde. 

Il y aura toujours des problèmes comme le racisme, les discriminations, la pollution. Mais il faut que les jeunes connaissent et s’intéressent à ces problèmes, qu’ils se demandent comment faire en sorte de vivre dans un monde plus pacifique où chacun a sa propre place. Où chacun se sent en sécurité. 

Il y a beaucoup d’argent dans les mains de peu de gens. C’est un monde inégal où on est de plus en plus séparé. On est mis dans des cases à cause de nos opinions politiques, de notre couleur de peau etc. Je pense que l’on vit dans un monde de plus en plus fermé. 

Si je pouvais changer le monde aujourd’hui, ce serait d’arrêter de faire la guerre pour des ressources, et qu’on soit dans le partage. Que nous ne laissions pas le motif économique, l’argent dominer jusqu’à être plus important que l’entraide. 

Je rêve d’un monde plus uni qui avance ensemble. Un monde qui n’est pas dans la destruction, qui respecte la différence et qui va voir au-delà. Tout est différent. C’est ça l’évolution, ça en fait partie. Je voudrais un monde plus ouvert d’esprit qui ne tolère ni la violence ni l’oppression. 

Pour l’instant mon rêve à moi, c’est d’avoir le bac. Puis de créer mon entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle. Inventer des logiciels pour aider les pays pauvres, dans l’agriculture, par exemple, ou encore pour permettre de réduire la pollution. » ERIVAN