Sarah El Hachimi : “ La politique, on ne la comprend pas toujours ”.

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Sarah El Hachimi : “ La politique, on ne la comprend pas toujours ”.Photo/Jean-Fabrice TIOUCAGNA
Sarah El Hachimi : “ La politique, on ne la comprend pas toujours ”.Photo/Jean-Fabrice TIOUCAGNA

« J’ai trente-deux ans et je suis mère au foyer. J’ai trois enfants en bas âge. Une seule est scolarisée pour l’instant. 

Je m’intéresse à la politique sans vraiment m’y intéresser. Je me cultive juste pour connaître l’actualité. Et encore, je ne sais pas si je suis vraiment cultivée sur ce sujet. Je regarde les infos à la télévision mais je ne crois pas trop aux discours des candidats. Je ne sais pas si l’un dit vrai ou si l’autre dit faux. Ils veulent nous vendre du rêve pour que l’on vote pour eux. Au final, on regarde sans regarder. La politique, c’est un milieu que l’on ne comprend pas forcément bien. 

 

 

«Ceux qui s’occupent des quartiers, ce sont les membres des associations ».

 

Je n’ai voté que deux fois et seulement pour les présidentielles de 2012 et 2017. C’est ma mère qui m’a poussée à aller voter. Elle m’a dit : “Prend ta carte électorale”. Aux dernières, j’ai voté pour Emmanuel Macron. Mais là, je ne sais pas trop pour qui voter. J’attends un peu l’avis des amis, de la famille. Des fois, c’est plus par rapport à ça que l’on vote. 

C’est bien de voter parce qu’on est des citoyens. On a ce droit et c’est bien de l’apprendre à nos enfants, mais je pense que tout est déjà organisé. Pour moi en vrai, c’est trafiqué. Même si on vote, la conclusion, ils la connaissent déjà. 

Les politiques s’occupent un peu des citoyens, ils font des lois. Ceux qui s’occupent des quartiers, ce sont les membres des associations. Il n’y a pas grand chose qui a changé entre les différents présidents. Si. Par exemple, il y a eu la mise en place de la prime d’activité. 

Après, la perfection n’existe pas. Il faut toujours avoir un peu d’espoir, ne pas être défaitiste parce qu’on vit bien malgré tout ».

Propos recueillis par Jean-Fabrice TIOUCAGNA