A la rentrée 2017, le gouvernement Macron a annoncé la fin des contrats subventionnés par l’Etat. Les CAE-CUI sont dans la ligne de mire et ce sont les associations qui se retrouvent en difficulté. nous somme allés rencontrer ces structures recueillir leurs avis.
« Si on nous supprime les contrats aidés, nous serons tous en difficulté ». Tous les responsables associatifs sont unanimes. Leur futur est plutôt incertain. La plupart n’a pas pu renouveler les contrats de leurs employés faute de moyens financiers. A Montpellier, surtout dans les quartiers populaires comme à la Paillade ou au Petit-Bard, les structures sont «dans le rouge ». Le gouvernement justifie cette décision par le fait que les contrats aidés sont « trop coûteux et inefficace » . Cependant, les associations cherchent des solutions pour pérenniser les emplois. Les petites entreprises, institutions telles les mairies, les collectivités locales ou les écoles emploient beaucoup de personnel en contrats subventionnés et donc se retrouvent au pied du mur.
L’association I.PEICC à la Paillade a dû se séparer d’une employée en mai dernier. En revanche Unis-Cité au Petit-Bard / Pergola n’a pas été impactée par la mesure. Cette antenne languedocienne emploie quatorze personnes et une seule est subventionnée par l’Etat.
Trois secteurs resteront prioritaires pour garder les emplois aidés.
- L’accompagnement des enfants handicapés
- L’Outre-Mer
- Les secteurs d’urgence sanitaire et social
JEAN-FABRICE TIOUCAGNA