Thomas Lawrence, de Louisville à Montpellier

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Il a 20 ans, il vient de passé une année à Montpellier. Actuellement et jusqu’au 26 juillet, il travaille comme conseiller en séjour à l’office de Tourisme de Montpellier.

Il a l’assurance d’un vrai professionnel du tourisme. Depuis le 29 juin, Thomas Lawrence conseille et oriente les touristes. Il leur suggère des lieux historiques, des monuments à voir, des musées à visiter. Il distribue des plans de Montpellier et des prospectus. Il connaît bien la ville. Et pour cause, il vient de passer un an pour des études à l’université. Il a appris la langue française. Ou plutôt, a perfectionné sa pratique. A la fin de son année universitaire, il a décidé de participer au programme d’échange d’étudiants en entreprise. Ce qui lui permet de prolonger son séjour.
« J’étais étonné de voir que Montpellier était si internationale. Des petits endroits qui sont plutôt anglais, d’autres plutôt français, allemands... ». C’est le jumelage avec Louisville, la plus grande ville de l‘Etat du Kentucky, qui a facilité la venue de Thomas à Montpellier. Les deux localités se sont jumelées en 1955. Il s’agit du premier jumelage de la ville. L’échange d’étudiants en entreprise est créé sur la base de la réciprocité. En 2000, ce sont vingt étudiants de part et d’autre qui participaient à l’échange en entreprise. Depuis 2013, neuf étudiants montpelliérains et louisvillois participent au programme. ce qui leur permet de partager leur culture réciproque et de travailler en qualité de saisonnier durant quatre semaines. « C’est important, pour avoir de l’expérience, d’apprendre une langue différente, découvrir une culture… » Pour le jeune saisonnier, c’est également indispensable « d’avoir un réseau international « . Pendant son séjour, Thomas a eu l’occasion de se rendre tout autour de Montpellier et notamment à la Mosson. Comme à Louisville, il constate les mêmes difficultés sociales. « Il y a aussi l’échec scolaire, un peu de racisme, de l’intolérance. C’est typique d’avoir des quartiers frappés de ghettoisation. A la Mosson ce sont plutôt les Maghrébins. A Louisville ce sont les Afro-américain et les Latinos « .

Malgré la distance avec sa ville natale, le jeune homme reste connecté à l’actualité américaine. La vie politique l’intéresse particulièrement.  » Je crois que c’est vraiment bizarre qu’un jeune pense que les idées de Donald Trump soient de bonnes idées. J’espère qu’il ne sera pas élu président « .
Le 12 août son contrat se termine. Thomas rentrera à Louisville. Il pense déjà à revenir à Montpellier poursuivre un Master.

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